Tracé du Tour de la Poule

Vélo longue-distance : les 250km du Tour de la Poule en Savoie

Lundi 15 juillet, je suis parti faire le Tour de la Poule à vélo, en une journée avec un groupe d’amis. Mais alors qu’est ce que c’est le « Tour de la Poule » ? Explications :

Le département de la Savoie possède deux grandes vallées majeures qui sont la Tarentaise et la Maurienne. Ces deux vallées sont reliées par le col de l’Iseran, culminant à 2770m d’altitude et qui est le plus haut col routier des Alpes. En traçant un itinéraire qui joint ces deux vallées via le col de l’Iseran, nous obtenons une poule ! D’où, le « Tour de la Poule » :)

1. Aiton -> Lanslebourg

7h50, c’est parti ! Nous lançons nos montres et compteurs GPS et nous nous élançons sur le Tour de la Poule ! La première partie est très roulante, et bien que nous n’ayons pas un vent très favorable, nous progressons rapidement.

Pour la plupart, nous ne nous connaissons que de vue ou presque alors nous profitons de ce tronçon pour faire connaissance. La passion du cyclisme et notre goût pour les projets un peu fou nous réunit alors le courant passe forcément très bien !

100ème kilomètre (en 3h45)! Nous arrivons à Lanslebourg-Mont-Cenis et laissons derrière nous une longue partie de faux-plat montant avec un désagréable vent de face. L’estomac se creuse et il est temps de faire une première pause pour refaire le stock ! Après un passage à la fontaine pour remplir les bidons, un petit tour à la Boulangerie et au Sherpa, ça va bien mieux. Le soleil commence a bien chauffer et nous nous arrosons pour gagner quelques minutes de fraicheur.

2. Lanslebourg -> Col de l’Iseran

Le plein est fait, c’est reparti pour la portion la plus alpine jusqu’au fameux col de l’Iseran ! Du haut des 2770m, il nous reste environ 1400m à gravir pour atteindre le sommet. Dès que nous arrivons à Bonneval-sur-Arc, la pente se dresse sérieusement et nous voilà engagés dans 13km de montée en plein soleil.

Le rythme est bon et nous sommes tous déterminés à atteindre le sommet. Nous savons que une fois en haut, le plus difficile sera fait ! Malgré le soleil qui tape fort, nous continuons notre progression de kilomètre en kilomètre, de lacet en lacet. Chacun monte à son allure pour ne pas exploser, tout en prenant garde d’en garder un peu sous la pédale :)

La traditionnelle photo au sommet

Kilomètre 133, le sommet est atteint (en 6h de vélo)! Ça sonne comme une délivrance sur le plus haut col routier des Alpes ! Maintenant, la montée laisse place à une portion descendante de plus de 50 kilomètres. Mais avant ça, petite pause à Val d’Isère car la fringale nous guette !

3. Col de l’Iseran -> Aiton

Après une bonne pause « ravito » à Val d’Isère, nous repartons pour d’agréables kilomètres de descente jusqu’à Bourg Saint Maurice. Pas besoin de forcer, et ça fait du bien !

Nous traquons la moindre fontaine pour nous rafraîchir

Nous arrivons très vite à Moutiers et il ne nous reste plus qu’à descendre la vallée de la Tarentaise pour rejoindre Albertville. Le sourire est là et nous profitons des quelques bosses et portions joueuses pour s’attaquer un peu. La temps passe plus vite ainsi ! Tout le monde passe son bout de relais et la progression est rapide. On en oublie presque que nous avons passé la barre symbolique des 200 kilomètres un peu avant Moutiers.

Albertville est dépassé ! Plus qu’une vingtaine de kilomètres pour rejoindre Aiton. Ces derniers sont vite parcourus et un sentiment de fierté nous envahit tandis que nous rejoignons le parking duquel nous sommes partis 12h30 plus tôt.

Et pour les intéressés qui veulent étudier la trace en détail, vous pouvez consulter mon activité disponible sur Strava ⬇️

Test de la sacoche Race Bar Bag de Restrap

Vous l’avez peut-être remarqué mais je m’étais ajouté une petite sacoche à l’avant du guidon pour soulager mes lombaires durant ces longues heures de vélo. Spécialement conçue pour les projets d’ultra-distance et les courses, la Race Bar Bag de la marque anglaise Restrap m’a permis d’emporter tout le nécessaire (et plus encore) pour les 250 kilomètres. J’aurais pu charger jusqu’à 7L de matériel, rien que sur le guidon. J’ai toujours été récalcitrant vis à vis de ce genre d’équipement, préférant charger les poches de mon maillot. Mais j’avoue avoir été surpris par le confort d’avoir un dos libéré ainsi que par la stabilité de la sacoche lorsque je me mettais en danseuse ou que la route secouait le vélo.

En résumé,

J’ai passé une superbe journée sur le vélo et construit des souvenirs pour longtemps ! Si je dois laisser quelques conseils aux courageux qui voudront faire ce bel itinéraire, ce serait de ne pas négliger le temps que l’on peut passer à remonter la Maurienne, rendue très difficile avec le vent de face. Aussi, nous avons fait cette trace un lundi en semaine, ce qui nous a permis d’éviter la circulation plus chargée du week-end. Concernant les points d’eau potable, ils sont présents tout le long du parcours et pour les pauses « ravito », la petite astuce est d’avoir un peu d’argent en espèces sur vous pour les commerçants récalcitrants à la carte bancaire ;)

N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire, j’y répondrais avec plaisir !

À votre tour maintenant 🐓


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Merci de votre lecture,

Hugo

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