Après leur premier périple aux Lofoten, l’aventure « Un océan de sommets » se poursuit en Norvège, avec l’ascension du plus haut sommet des Lofoten : le Moysalen (1262m). La fine équipe se devait d’aller lui rendre visite, et ils n’ont pas été déçus ! Entre mer et montagne, l’ambiance magique était encore au rendez-vous.
Voici d’abord la carte générale et la carte (un peu) plus détaillée :
Le récit d’Alex
Pour suivre l’itinéraire que nous avons choisi, nous y accédons par le fjord Lonkanfjorden, situé 68° 30′ N; 15° 21′ 80 » E. On arrive ainsi à l’un des plus petits parcs nationaux de Norvège, 51.2 m² : le Moysalen. La météo n’est pas au beau fixe, alors on fait une petite exploration des montagnes aux alentours, en attendant que le baromètre remonte.
Dans la préparation du voyage, nous avions décidé de partir sans aucune information concernant le ski dans les Lofoten. Alors comme pour les autres randonnées, nous avons choisi l’itinéraire qui nous paraissait le plus logique, avec l’aide de la carte « Norge-serien 10137 Svolvaer » au 1: 50 000.
Le beau temps arrive, il ne faut pas traîner. On ne sait jamais s’il va durer quelques heures, ou quelques jours, le temps change très vite sous ses latitudes. Au départ du voilier on ne voit pas encore notre objectif, on remonte une longue foret puis un couloir, heureusement en neige bien dure où les crampons mordent bien. C’est raide et plein soleil l’après midi, il faudra faire attention à la descente.
Après 500 mètres de dénivelé, on découvre l’autre versant avec le Moysalen qui trône fièrement au milieu d’une étendue infinie de sommets somptueux, c’est bien lui le maître des lieux. À sa droite, deux flèches magnifiques de granit finissent de lui donner toute sa splendeur. Selon la légende locale, il s’agirait de deux trolles filles pétrifiées, en selle sur leur cheval (l’arête).
On contourne un vallon et une grande pente nous permet d’arriver au pied d’une longue arête qui se termine au sommet. On remet les crampons et on sort les piolets pour passer les passages raides. Valentin qui n’a quasiment jamais fait d’alpinisme s’en sort très bien.
Après les passages délicats, l’arête s’élargit et on retrouve Bruno et Benjamin deux mètres sous le sommet. Une corniche monstrueuse nous interdit d’y monter sous peine de faire une chute libre de 600 mètres. Ici encore la neige est plaqué d’une façon surprenante.
Nos deux compères ont monté leurs parapentes et se préparent à faire un vol magnifique. C’est toujours aussi magique de les voir prendre leur envol en quelques mètres seulement. Vivement d’arriver en Islande pour pouvoir commencer à apprendre !
Nous redescendons l’arête à pied et commençons le ski dans une face nord complètement remplie de poudreuse! Avec le soleil qu’il y a eu la dernière quinzaine, c’est la seul orientation encore très bonne à skier. Ce qui est certain, c’est que la descente est un peu plus longue qu’en parapente, mais lequel est le moins dangereux quand on est novice ? J’avoue, qu’à choisir entre les risques d’avalanches ou un atterrissage skis aux pieds dans l’océan à 5°C, je ne saurais trop choisir… :-)
Mais désormais, un tout autre défi nous attend : nous quittons la Norvège pour traverser en voilier l’Atlantique nord. Direction : l’Islande !
Pour une lecture illimitée hors ligne, vous avez la possibilité de télécharger gratuitement cet article au format PDF :
Trop beau les gars! Jvous souhaite le meilleur pour la suite du voyage! Vous, c’est la Norvège, nous il pleut, ce sera Virignin! Ciao!