Partons aujourd’hui pour la Catalogne rejoindre cinq énervés de chez nous, déjà sur place depuis quelques jours.
Étant parti tardivement, nous nous arrêtons à 2 heures de Montsant (premier site visité) dans un petit bois bucolique.
Arrivés à Montsant, nous sommes impressionnés devant l’immense potentiel de la falaise qui doit être au moins 5 fois plus grande que Céüse.
Le rocher, un congloméra riche en trous présente une grimpe plutôt physique, assez instinctive et « archiconti » : de beaux combats à vue en perspective !
Nous y restons 2 jours durant lesquels Marius en bon sudiste ce lance dans un 7B+ de 60m en plein soleil.
Un peu plus tard, ce même Marius explique à Bégo comment enlever le retardateur alors qu’il est en train d’enchaîner un 7B.
7B que Lolita randonnera au premier essai avec des méthodes en carton.
Rémy lui, toujours régulier dans ces runs rate les 6B mais enchaîne les 7b à vue (vaut mieux ça que l’inverse il est vrai.)
Davidou rate de peu son premier 7c et moi pendant ce temps je me fait copieusement masser dans des 8A, 8A+ sur-physique dignes des lignes Pierre Cotienne.
Après Montsant direction Siurana où l’on retrouve une grimpe plus technique et plus subtile.
Grâce à notre respect scrupuleux d’un des principes fondamentaux de récupération, à savoir une bière = une croix, Lolita, Phiphi ,Marius, David et Rémi enchaînent les 7a et 7b.
Benji et Yves-marc ne sont pas en reste dans les 6b-c.
Bégo dépossédée d’une de ses poulies ne se laisse pas abattre et prend des photos. Surtout que maintenant elle maîtrise la fonction minuteur on/off
Pour ma part j’ai peut être un peu sur-estimé ma technique de pose de pied.
En tout cas, c’est ce que je me dis en remontant point à point la proue dalleuse en 8a que j’ambitionnais de faire à vue.
Cet échec digéré, il me reste juste assez de jus pour une visite de courtoisie dans Kalea Borroka juste pour la ligne.
Un magnifique 8B+ dans le mur le plus déversant Del Pati juste à côté de « Golpe de Estado », un des premiers 9b.
Je confirme, vu de près, comme de loin, ça ne semble pas très prisu.
L’inconvénient des bonnes choses c’est qu’elles ont toujours une fin. C’est non sans regrets que nous quittons l’Espagne mais avec la ferme intention de revenir dès que possible.